Cette ré­no­va­tion lourde et ré­ha­bi­li­ta­tion d’une lon­gère du XVIIIᵉ siècle dans le Centre Bre­tagne se doit d’être un lieu où « po­ser ses va­lises ». Ti­rant par­ti des pa­tho­lo­gies du bâti lais­sé long­temps à l’abandon, il est ques­tion de mettre en va­leur le pa­tri­moine tout en y ajou­tant des élé­ments contem­po­rains. L’organisation glo­bale de la mai­son et de ses dé­pen­dances est re­dé­fi­nie pri­vi­lé­giant les grands es­paces pour les lieux de vie et des vo­lumes semi-ex­té­rieurs comme les jar­dins d’hiver pour pro­fi­ter plei­ne­ment du grand air, prin­ci­pa­le­ment en pé­riode de mi-sai­son et d’été. 

Par le des­sin de joints creux des vo­lumes et la créa­tion de larges ou­ver­tures, la lu­mière met en va­leur des es­paces ini­tia­le­ment très sombres tout en per­met­tant de pro­fi­ter des vues sur l’environnement agraire et val­lon­né aux alen­tours. A l’intérieur, quelques murs conservent la pierre ap­pa­rente et le reste des re­vê­te­ments in­té­rieurs est uni­for­mi­sé par l’usage d’une iso­la­tion en chaux et chanvre. Ce der­nier crée un confort hy­gro­mé­trique, ther­mique et acous­tique optimal. 

Vé­ri­table co­lonne ver­té­brale de la vieille mai­son, une bi­blio­thèque vient prendre place sur 3 ni­veaux le long de l’escalier cen­tral fai­sant of­fice de garde-corps-banc. Un co­con par­fait au mi­lieu de la na­ture ou la no­tion de va­cances prend tout son sens, en tout temps, tout au long de l’année.