Ce pro­jet d’extension d’un lo­ge­ment de fonc­tion prend place au beau mi­lieu d’un centre équestre avec la contrainte de s’implanter sur une dalle pré-exis­tante. Des­si­né en pé­riode de confi­ne­ment pour une mis­sion « per­mis de construire », le chan­tier est réa­li­sé par le client.

L’environnement très boi­sé aux alen­tours ain­si que les vues sur le pay­sage loin­tain et le centre équestre at­te­nant sont les points d’accroche du pro­jet. L’extension vient se gref­fer dans le pro­lon­ge­ment d’une construc­tion de plain pied re­vê­tue de tuiles et ma­çon­ne­rie pierres d’apparat. Par le des­sin d’un vo­lume per­pen­di­cu­laire à l’existant s’élevant sur un ni­veau, une nou­velle dy­na­mique est of­ferte au bâ­ti­ment et le rap­port au pad­dock est optimisé.

À l’extrémité de l’extension, au Sud, un grand jar­din d’hiver lu­mi­neux en po­ly­car­bo­nate et bar­dage bois ajou­ré vient, comme en lé­vi­ta­tion, mar­quer la tran­si­tion entre le do­maine construit et le pay­sage pour of­frir une douce clar­té fo­res­tière de­puis la route de cam­pagne ain­si que des vues abri­tées sur la li­sière. De ca­rac­tère plus dé­cons­truit, il per­met de nom­breux jeux de lu­mières mais sur­tout l’apport d’une am­biance cha­leu­reuse à l’intérieur de l’habitation.

Par sa ma­té­ria­li­té et sa so­brié­té avec l’usage du bois et du zinc pré­pa­ti­né noir, le pro­jet vient se fondre avec le pay­sage ru­ral et dia­lo­guer avec les nom­breux arbres ré­si­neux pré­sents sur le site. La fa­çade ar­rière s’ouvre sur la car­rière des che­vaux, où pro­prié­taires et ani­maux peuvent conti­nuer à être en interaction.

Un vrai coin de pa­ra­dis, re­ti­ré de la ville et au contact de la faune et de la flore omniprésentes.